A lire le nom de Duane Michals sur la couverture du présent ouvrage, on pourrait penser qu'il s'agit d'un livre de photographies. Il n'en est rien. Le titre annonce très justement ce qu'il contient. Car, à ses talents d'imagier, Duane Michals joint ceux de l'écrivain qu'il n'a jamais cessé d'être. Ceux qui reconnaissent en lui, le virtuose de la narration séquentielle, le maître portraitiste de Magritte, de Duchamp et de Warhol, retrouveront dans ses textes le compagnon de route de Whitman et d'Edward Lear, le goût qu'il a pour l'insolence et le non-sens. Les aphorismes du Docteur Duanus ont la cocasserie de ses autoportraits. Mais, par-delà une tendance constante à la dérision, ils traitent aussi le destin de l'homme, des mystères du quotidien, du désir et de la mort, le tout parfois étonnement teinté de mysticisme. Michel Foucault dit de Duane Michals qu'il a entrepris d'annuler la fonction oculaire de la photographie. Les textes présentés ici confirment bien l'interpénétration des deux moyens d'expression, ceux d'une nature prodigieusement inventive, ceux d'un encore d'un moraliste que la loufoquerie rend plus acide encore.
Duane Michals returns to the poetry of twentieth-century Greek poet Constantine Cavafy for inspiration for his most recent work. Michals' images loosely illustrate Cavafy's poetry, while investigating themes of lost time, love discovered and remembered, and the sublime realm of the surreal.
Johnny Cash, Barbra Streisand, Meryl Streep, Donald Sutherland, Dustin Hoffman ou bien Stephen King, Andy Warhol, Francis Ford Coppola... Duane Michals les a tous photographiés - et tant d'autres encore. Longtemps photographe pour des magazines influents, Michals a capturé les portraits des plus grands esprits créatifs de son époque, tout en croquant ces rencontres par de petites observations et souvenirs qui accompagnent ses clichés. Cet ouvrage revient sur 50 ans de photographie de portraits par Duane Michals.
Une biographie de l'artiste américain Duane Michals qui prend la forme d'un dictionnaire amoureux.
Il n'a pas inventé la narration séquentielle en photographie mais c'est lui, sans conteste, qui l'a imposée, qui lui a donné une forme et qui en a chargé le sens.
Surimpressions, réflexions, doubles expositions, textes écrits sur l'image, tous ces procédés qu'il utilise avec une extraordinaire aisance l'aident à répéter que "l'important n'est pas l'apparence des choses, mais leur nature philosophique". duane michals occupe une place d'honneur dans la lignée des photographes qui ne surprennent pas le moment mais qui le créent.